Difficultés pendant la grossesse
Apprendre qu’une vie se développait en moi a toujours été une source de joie. Aujourd’hui encore je me souviens de ces petits battements de cœur que j’écoutais lors des rendez-vous de suivi, ou des traits de mon enfant qui se dessinaient à l’échographie.
Quand on m’a annoncé que ce qui m’angoissait le plus devenait une forte probabilité
La grossesse peut être un moment de bonheur intense mais aussi une source d’inquiétude. Personnellement, ce qui m’a toujours le plus angoissé, c’est un accouchement par césarienne.
Lors de l’une de mes grossesses, j’ai rapidement appris que le placenta était placé trop bas dans l’utérus. Rien d’alarmant, mais s’il ne remontait pas, il y avait des risques de saignements avec séjour à l’hôpital à la clé pour contrôler et une forte probabilité d’accoucher par césarienne. Lorsque je suis sortie du rendez-vous, j’ai couru à ma voiture pour pleurer et j’ai envoyé un message à mon mari. Ensuite j’ai fait la seule chose qui me paraissait utile dans ce cas : prier.
Le suivi de ma grossesse a été renforcé par des échographies supplémentaires tous les deux mois puis tous les mois sur la fin de la grossesse, l’objectif étant de suivre l’évolution du placenta et de vérifier que le bébé allait bien. La dernière échographie, un mois avant l’accouchement, avait pour but de prendre des mesures précises en vue d’une césarienne.
L’intercession de Saint Benoît
Ce matin-là, je suis allée voir une amie qui m’a donné une médaille de Saint Benoît. C’est le prénom que mon mari avait proposé pour cet enfant et je lui avais dit que j’y réfléchirai car je n’étais pas totalement convaincue. Je me suis alors dit que c’était peut-être un signe car personne n’était au courant pour ce prénom. Dans la journée, j’ai prié Saint Benoît et le soir je suis allée faire cette dernière échographie. Le rendez-vous devait se passait en deux étapes : tout d’abord l’échographie « traditionnelle » puis une échographie endovaginale.
Lorsque le médecin procédait à la première échographie, j’avais l’impression qu’il revérifiait plusieurs fois la même chose. Il m’a ensuite dit que finalement il n’aurait pas besoin de faire la deuxième échographie et qu’il écrivait dans le compte rendu que le placenta était remonté de 5 centimètres. Puis il a ajouté : « en fait il est même remonté à plus de 5 centimètres ». Une ancienne sage-femme m’avait expliqué quelques mois auparavant que si le placenta remontait de 3 centimètres j’aurais de la chance. Mon impression qu’il revérifiait plusieurs fois n’était donc pas qu’une impression, il voulait être sûr de ne pas s’être trompé car cette évolution de dernière minute est rare.
J’ai pu accoucher normalement et sereinement. Maintenant, je vous laisse deviner le prénom de l’enfant !
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