Pendant plusieurs années, la société a voulu me persuader que la norme était le skinny ! Vous savez, ce modèle tendance qui agit comme “seconde peau”. C’est la coupe de jean la plus moulante qui existe (ou la plus étouffante) !
On en voit dans tous les magasins et c’est surtout l’objet de toutes les publicités et c’est réussi ! J’ai pu m’en persuader également !
UNE MORPHOLOGIE NON-ADAPTÉE AU SKINNY
Quand on parle de mode, de style, on parle de norme. Mais moi, mon corps n’est pas dans la norme. Si je n’ai pas la morphologie adaptée, ce n’est pas pour moi ? Ou dois-je me persuader que si ?
J’ai des hanches et le skinny ce n’est pas du tout adapté à mon corps. Généralement, ils sont “taille-basse” mais j’ai constaté que les tailles basses avec mes hanches, ce n’était pas possible.
A chaque fois que je rentre dans un magasin, je trouve de beaux skinny taille-basse et à chaque fois, je succombe…
Une fois arrivée dans la cabine d’essayage, même constat, cela ne me va pas !
Alors je suis désespérée, désemparée et je perds confiance en moi. Je me dis que je ne suis pas si belle et que mes formes sont un vrai handicap… Je ne me trouve pas attrayante, je me focalise sur le bas de mon corps.
Une pression immense, voila ce que je ressens, le shopping devient une horreur pour moi, je me sens énorme, moche. Je ne rentre dans aucun des pantalons proposés !
CHANGER DE REGARD : LA CLÉ
Un jour, une amie m’a dit que j’avais un beau buste. Depuis des années, je m’étais contentée de regarder mes hanches et mes jambes, sans jamais regarder le haut de mon corps. Et là, ça a été le déclic.
En effet, parfois, il suffit de commencer à voir les choses autrement, même si c’est dur. Petit à petit, j’essaie de trouver des pièces adaptées à ma morphologie. Je discute avec d’autres filles, je me renseigne sur les modèles qui peuvent m’aller.
J’ai arrêté de me mettre en chasse du skinny pour des modèles de pantalon qui me correspondent mieux, dans lesquels je me sens bien et qui me sont adaptés.
Je fais un travail sur moi-même, sur ma perception de mon corps. Ce n’est pas évident mais maintenant je sais que c’est important. Je demande aussi à Dieu de m’aider à avoir le même regard que lui peut avoir sur moi. S’il n’a créé que des merveilles, n’en suis-je pas une ?
Enfin, quand le moral retombe un peu, je répète dans ma tête cette parole
« Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis. » (Psaume 139)
et je me place à nouveau sous le regard de Dieu.
Pour lire plus :