Comment gérer nos faiblesses dans un monde performant?
le 21 mars est la journée mondiale de la trisomie 21. C’est l’occasion de nous rappeler que nous sommes tous vulnérables. Le tout est de savoir ce que nous faisons de nos faiblesses dans un monde qui se veut ultra performant…
1. S’accepter tel que l’on est
La première chose est de s’accepter avec ses forces et ses faiblesses. Nous voudrions tous, légitimement, être parfaits ou, même si nous ne le sommes pas, nous présenter ainsi aux autres. Malheureusement, la réalité a vite fait de rattraper la fiction. Et nous ne pourrons pas refuser indéfiniment ce qui est une évidence : nous sommes vulnérables !
Mais il y a encore deux façons de gérer cette acceptation. La première est de se résigner en se disant : « De toute façon, je n’y arriverai jamais, c’est foutu ! » C’est un mauvais raisonnement parce que, d’abord, nous n’avons pas à nous juger, et que, d’autre part rien n’est jamais perdu…
https://www.corpsfeminin.com/malade-et-belle-est-ce-possible/
D’où la deuxième façon de gérer l’acceptation, en la positivant : « Oui, je suis faible. Mais ce n’est pas une tare… »
2. Transformer nos faiblesses en force
Cette attitude peut nous pousser à transformer notre faiblesse en force. Je sais que je suis vulnérable émotionnellement. Ce peut être alors l’occasion de développer mon empathie envers autrui, de se mettre à l’écoute de l’autre, en fixant, préalablement les limites pour éviter d’être impacté au-delà du raisonnable.
En fait, ce n’est pas grave d’être faible, ce qui l’est c’est de le refuser…
3. Changer notre regard
Être faible peut aussi nous aider à changer notre regard sur le monde. La société actuelle refuse la faiblesse : tout est vu en fonction de nos performances. Si on part de ce raisonnement, les malades n’ont plus leur place… C’est pourquoi, il est important de transformer notre regard, d’abord sur nous-même, comme nous l’avons déjà dit, mais surtout sur les autres : nul n’est meilleur que l’autre, sinon, ça se saurait ! Refusons d’entrer dans une logique mortifère de compétition.
Je dirais même plus : mettons-nous au service des plus fragiles : seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin.
Et vous, comment gérez-vous vos faiblesses ? Venez et discutons-en par chat.
« Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. » Matthieu 18 ;10