Comment maintenir la flamme dans notre relation de couple pendant l’été ?
La pause estivale est propice aux retrouvailles en couple ou en famille. On peut prendre du temps pour soi mais aussi du temps pour l’autre, notre conjoint, nos enfants et nos aïeux. Un temps pour se reposer afin de mieux communiquer, mieux être en relation. Je vous propose de nous arrêter un peu sur le couple et sur le mariage.
Un homme et une femme, en couple, ayant reçu le sacrement du mariage, c’était monnaie courante dans notre société judéo-chrétienne, on ne s’en étonnait même plus. Aujourd’hui, dans notre monde moderne, les frontières bougent, les modes de vies et les nouvelles interactions sociales semblent vouloir redéfinir le couple et la famille.
On remet tout en question. Par exemple, la question de la polygamie ou la monogamie se pose. L’homosexualité, elle, pose la question de la différence sexuelle dans le couple. Tant de questions qui mériteraient de longs développements. Aussi, je voudrais juste m’étonner avec vous de la spécificité du mariage chrétien.
Ce qui fait le mariage est d’une part, l’échange des consentements, et d’autre par l’union conjugale. Ce que l’on sait moins aujourd’hui c’est que le mariage donne droit à chacun des époux au corps de l’autre. Non pas comme un titre de propriété, ou un objet que je posséderai, mais plus au sens d’une coresponsabilité du corps de l’autre.
L’union de nos volontés, de nos cœurs se prolonge dans l’union de nos corps. Au début de la Bible, le texte précise dans le livre de la Genèse au chapitre 2 verset 24 : « et tous deux ne feront plus qu’un ». Ici, ce n’est pas d’une fusion qu’il s’agit, où l’un disparaîtrait au profit de l’autre. Non, il s’agit ici de communion : la communion des corps et des cœurs.
Librement, les époux se choisissent, et l’échange des consentements les donne l’un à l’autre. Volonté de se donner en abandonnant à l’autre l’objet même de sa personne : son corps. On comprend bien que cela n’est possible que si les époux se font confiance. On comprend également que si l’on se donne soi-même, on ne peut pas donner plus, ainsi il s’agit d’un don total et sans retour. C’est pour cela, me semble-t-il, que le mariage chrétien suppose la fidélité et l’indissolubilité du lien conjugal.
C’est une grande et belle nouvelle qui procure un joie immense. Ce qui est vraiment fantastique, c’est que je suis invité à renouveler mon consentement par le « oui » des actes d’amour que je vais offrir à mon conjoint chaque jour.
Je nous souhaite un été plein d’actes d’amour, de dons de nous-même, pour que grandisse la qualité et la flamme de votre relation, pour que notre mariage porte du fruit et nous rende pleinement heureux.
Christophe Marger
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